mercredi 14 mars 2018

Enquête sur un vaccin après l’apparition d’un rare syndrome chez des enfants

Quatre enfants de 2 à 5 ans du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont souffert d’une rare maladie rénale après avoir reçu un nouveau vaccin contre le méningocoque de groupe B commercialisé sous le nom de Bexsero, en 2014.

L’Institut national de la santé publique (INSPQ) surveillait activement la campagne de vaccination du Bexsero, en raison de l’expérience clinique limitée.

Pour le moment, les chercheurs de l’INSPQ ne sont pas en mesure de dire si le vaccin est responsable de la maladie, le syndrome néphrotique (SN), découvert chez les tout-petits, ou s’il s’agit d’un hasard.

Par ailleurs, il est impossible pour les scientifiques d’expliquer de quelle manière biologique le vaccin pourrait causer le syndrome néphrotique (SN).

Néanmoins, l’apparition de quatre cas est préoccupante en raison de la rareté de cette maladie.

Le SN est un problème rénal qui cause une perte de protéines dans les urines, et un œdème généralisé.

Avant de pouvoir confirmer si ces cas sont réellement liés au Bexsero, l’INSP précise dans sa publication, qu’il faudra voir si de nouveaux cas apparaissent dans d’autres territoires où il est administré aux jeunes de 1 à 9 ans.  

L’Institut ajoute que même si une étude permettait de démontrer que le vaccin est en cause, son utilisation serait encore «justifiée lors d’éclosions de méningocoque de sérogroupe B ou lorsqu’il y a une forte incidence en raison du haut taux de mortalité et des graves séquelles causées par ces infections».

Qui sont les enfants touchés?

- Quatre cas de syndrome néphrotique (SN) ont été rapportés dans les six mois suivant la deuxième dose de vaccin au Saguenay-Lac-Saint-Jean.

- Deux enfants ont commencé à avoir des symptômes de la maladie avant de recevoir la  deuxième dose.

- Les enfants n’avaient pas d’antécédent de maladie rénale.

- Trois patients ont été hospitalisés et l’autre a été traité lors de consultations externes.

- Les lésions aux reins seraient minimes pour trois des enfants.  

- Un autre enfant a présenté des récidives et doit prendre un traitement 
d’immunosuppresseurs.

Lisez la publication de l’INSPQ

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